Réflexologie globale et douleurs ostéo-musculaires

La méthode Niromathé est une approche de réflexologie vertébrale et périphérique mise au point par un médecin et des ostéopathes pour soulager différents types de douleurs, notamment les douleurs ostéo-musculaires. Sa spécificité est que son action se déroule au niveau de la peau (du tissu conjonctif) et non des muscles, et qu’elle consiste à faire vibrer des points cutanés avec un geste précis. Cette méthode fait également la synthèse entre une approche traditionnelle des thérapies manuelles et les zones des principaux méridiens en Médecine Traditionnelle Chinoise.

Le mécanisme d’action de cette réflexologie globale

Par définition, le blocage est toujours en relation avec une limitation (ex : un blocage en rotation droite signifie que la rotation droite est douloureuse). A l’origine d’un blocage, on trouve souvent un faux mouvement qui a entraîné des spasmes au niveau musculaire, d’où la limitation, et qui eux-mêmes peuvent provoquer de l’inflammation et ainsi causer la douleur. Bon à savoir, les faux mouvements sont amplifiés par la fatigue physique et mentale, le froid, le vent, l’humidité ou la sécheresse.

En même temps que se constitue la lésion ostéopathique, des points cutanés et sous-cutanés se déprogramment. La reprogrammation de ces points cutanés par un toucher vibratoire, superficiel et polarisé amène souvent une disparition de la lésion ostéopathique sous-jacente.

Un grand nombre de techniques ostéopathiques vise à stimuler des points détente : techniques de Dicke, Knap, Chapman, Goodheart, Vogler, Moneyron, Guy Pointu, NST (Bowen), mais aussi l’acupuncture (points Ah Chi). Créée en 1997, la méthode NIROMATHE® trouve son originalité en ce sens qu’elle associe une stimulation de ces mêmes points et une traction cutanée. 

Principes de la méthode NIROMATHE®

• Un toucher superficiel et vibratoire : Il consiste à réaliser une vibration essentiellement cutanée en regard des points clés (arrêtes vibratoires) situés sur des aspérités osseuses définis par une cartographie précise.
• Un toucher polarisé (présence des deux mains sur le corps) avec une main « effectrice » et une main « réceptrice ».
• Un toucher précis et localisé au niveau de points clés sur les tendons et les ligaments au voisinage des articulations.
• Une manipulation dans le sens de l’inconfort, selon les modalités de la douleur pour potentialiser l’efficacité de la manœuvre.