Mon approche

La naturopathie va de pair avec l’écologie

Mes centres d’intérêt pour les questions environnementales et mon évolution professionnelle m’ont naturellement conduite à adopter une approche naturelle de la santé. Les toxiques environnementaux, dont l’exemple emblématique des pesticides disséminés massivement par l’Homme depuis seulement 60 ans, sont tout aussi meurtriers pour nos écosystèmes, pour la biodiversité de plantes et d’animaux avec lesquels nous cohabitons et sans lesquels nous ne pourrions vivre, que pour notre propre santé. C’est donc bien l’écologie qui m’a amenée à la naturopathie. Mais qu’est-ce que l’écologie en fait ?

« Le terme écologie (du grec oikos, demeure, et logos, science) a été proposé par Ernst Haeckel en 1866 pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent. »

On parle donc ici de l’étude des écosystèmes naturels… Quel est le rapport avec la naturopathie me direz-vous ? Selon moi, c’est tout simplement la clé de voûte de l’approche naturopathique. Le bon fonctionnement du corps humain, source de bien-être, dépend non seulement de la qualité de notre milieu intérieur, notamment de nos liquides (sang, lymphe, liquide intracellulaire) où baignent nos cellules à l’origine de la vie, mais aussi de la qualité de notre milieu extérieur, notre environnement. En naturopathie, on cherche à mieux comprendre son milieu intérieur pour le remettre sur la voie de la santé… En somme, on s’occupe de son écosystème interne, sans oublier cependant que lui-même s’inscrit dans un écosystème externe dont il dépend ! Nos actions, pensées, états sont produits à partir de la nourriture que nous assimilons, de l’eau que nous buvons, de l’air que nous respirons, des champs électromagnétiques dans lesquels nous vivons, etc.

Nous nous inscrivons dans le vivant où tout est interrelié et cette interaction vitale est magnifique de sens et d’harmonie : après des milliards d’années d’évolution, nous vivons dans un écosystème terrestre qui nous est parfaitement adapté. L’humanité fait partie intégrante de l’écosystème, nous sommes en coévolution avec 10 millions d’autres espèces (connues à ce jour). On comprend alors assez facilement comment il est difficile de prendre soin de sa santé sans prendre soin de l’environnement… Heureusement les deux vont souvent dans le même sens !

Se soigner pour soigner le monde

Une combinaison de miracles rend la vie possible : en avoir conscience, cela recentre et cela permet de respecter voire d’admirer toutes les formes de vie. En premier lieu, il faut donc retrouver notre lien avec la terre pour assembler écologie intérieure et écologie extérieure. Ensuite, on se soigne au contact de la nature pour comprendre en quoi elle nous est essentielle. De nombreuses études ont démontré que la nature calme le stress émotionnel, apaise la dépression, ralentit la rumination mentale et accélère la guérison*. Enfin, on défend la vie en étant conscient, en orientant ses choix de consommation, en créant des alternatives, etc. Ainsi, on trouve son équilibre dans l’action, dans le “faire du bien”, à soi et à la planète : troquer sa voiture contre son vélo, c’est moins d’émissions de gaz à effet de serre et plus d’activité physique, manger local, bio et de saison, c’est délaisser l’agriculture intensive pour promouvoir une alimentation plus saine et nutritive ! Le combat pour l’écologie est un combat pour la santé.

* « Grâce à des techniques d’imagerie cérébrale à résonance magnétique (IRMf), des chercheurs sud-coréens ont prouvé que la projection d’image de nature (lacs, montagnes, paysage naturels) active une zone du cerveau riche en récepteurs d’opioïdes, une substance proche de la morphine […]. Ces récepteurs sont reliés aux cellules du système de récompense du cerveau, lui-même activé par une substance clé : la dopamine, ou hormone du plaisir. » Extrait de Natura : pourquoi la nature nous soigne et nous rend plus heureux, Pascale d’Erm

Déontologie : transmission, responsabilisation et champs d’intervention

  • Le naturopathe est un éducateur de santé dans un cadre de prévention primaire. Il/elle doit pouvoir expliquer et transmettre à son client les principes fondamentaux d’hygiène de vie afin de le responsabiliser et de lui donner les moyens d’être acteur de sa santé. Le but est toujours de chercher à autonomiser le consultant dans la prise en charge de sa santé au sens large.

  • Le naturopathe établit un bilan de vitalité et donne des conseils d’hygiène de vie. Celui-ci n’a pas vocation à poser un diagnostic clinique, ce dernier étant réalisé par un médecin. Ses conseils recouvrent les champs d’intervention suivants: alimentation, gestion du stress, activités physiques et respiratoires et outils et techniques naturelles.

Les 7 concepts déontologiques fondamentaux du naturopathe:

  1. « D’abord ne pas nuire » (« primum non nocere »), 
  2. « Suivre la nature guérisseuse » (« vis medicatrix naturae »), 
  3. « Identifier et traiter la cause » (« tolle causam »), 
  4. « Considérer la personne globale » (« home totus »)
  5. « Le thérapeute est un éducateur, un enseignant (« docere »)
  6. « La prévention est la meilleure des cures (« Praevinire) 
  7. « Détoxifier, purifier l’organisme » (« deinde purgare »).

La charte déontologique de la FÉNA met notamment en avant ces trois principes que doit respecter le naturopathe certifié :

  • Pratiquer l’écoute bienveillante sans porter de jugement sur l’histoire personnelle du consultant,
  • Maintenir le secret professionnel et une complète confidentialité de tout ce qui a été dit, vu au cours de la séance,
  • Continuer à se former afin de maintenir, mettre à jour ses connaissances et développer ses compétences à un niveau toujours plus haut.
  • Ne pas modifier ou faire arrêter un traitement médical en cours.

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